Typos, fontes, polices… des termes proches mais qui distinguent le créatif, le professionnel, du bricoleur ! Après « Paper is still Alive », LC design, vous fait un petit retour sur le renouveau de la typo.
La typo, késako ?
A l’origine, environ 6000 ans, l’écriture était déjà un moyen de communication, d’organisation de la société. L’art de la calligraphie, la belle écriture, l’art de bien écrire s’est développé en parallèle. On évoque les caligraphies orientale, occidentale, latine, extrême-orientale, arabe, hébraïque …
Autrefois, elle s’accompagnait d’enluminures, c’est à dire de peintures ou de dessins représentants des scènes figurées, des compositions décoratives, des signes divers ou des lettrines, le tout fait à la main, bien entendu.
La typographie dans tout les sens du terme
Avec l’avènement de l’imprimerie et une diffusion plus large des savoirs, calligraphie et enluminures ont cédé la place à la typographie qui consistait à assembler les caractères pour créer les mots et les phrases. C’était avant l’essor de l’impression Offset et numérique…
Certains imprimeurs, en dessinant le caractère typographique ont ainsi laissé leurs noms dans l’histoire : Elzévir, Plantin, Garamond, Didot, etc
Par extension, la typographie c’est aussi le savoir-faire dans la mise en page d’un document, sa construction, dans le choix d’une police, d’une fonte pour en faciliter la lecture. Ce talent s’exerce en agences de communication, c’est le rôle de l’infographiste, qui veille en outre au respect du code typographique.
Le renouveau de la typo
Enfin, la typographie ou letterpress pour les anglophone est à travers le mouvement « vintage » redevenu un produit d’impression à la mode depuis maintenant quelques années. Surfant sur les possibilités offertes par la presse typographique que sont le gaufrage, l’impression en creux et le marquage à chaud, il répond à une demande qui valorise un produit « artisanal » esthétique, pour de petites quantités.
Autre phénomène croissant, le hand lettering qui se rapproche du lettrage d’antan, mais qui se limite à une phrase, une citation. Le texte manuscrit est dessiné, voire customisé. Il mixe plusieurs polices pour parfois produire un effet 3D. On le retrouve sur des vitrines, des affiches, des flyers … et même des tatouages.
Internet dans sa grande richesse propose des tutos et des formations payantes pour acquérir les techniques nécessaires à cette pratique. Découvrez ci-dessous les liens sélectionnés par LC design.
Liens :
http://www.cocorico-letterpress.fr
L’excellent http://liguedulettrage.com